Le coup d’envoi de la session principale du Baccalauréat a été donné, hier mercredi, pour se poursuivre jusqu’au 12 juin. Et c’est sous un ciel gris et une brise légère que les 6.679 candidats, dont 940 poursuivant leurs études dans des lycées privés et 299 à titre individuel (candidats libres) ont pris le chemin des 30 centres d’examen bien entourés par un important dispositif sécuritaire.
La plupart étaient accompagnés de leurs parents qui voulaient les soutenir vu l’importance de cet examen national dans le cursus scolaire de tout élève. En outre, la plupart des parents ont bien casqué avec les cours particuliers, afin de fournir à leurs enfants une ambiance de sérénité et d’optimisme, même si ces cours privés à des heures trop tardives, vu que l’agenda des professeurs est très chargé, sont antipédagogiques et épuisants.
Satisfaction et soulagement
Devant le lycée Ibn Rachiq, Mme Leïla Omrani, clouée dans sa voiture, l’air angoissé, a décidé d’attendre sa fille jusqu’à la fin de l’épreuve de philo. «Ma fille a passé une nuit blanche et n’arrive pas à gérer son stress. Evidemment, j’ai essayé de ne pas lui montrer mon angoisse. Durant toute la période de révision, j’ai essayé de lui préparer ses plats préférés en essayant de ne pas lui poser trop de questions…».
Vers midi, les élèves s’étaient rassemblés en groupes pour discuter et commenter l’épreuve de philo. Satisfaction, voire soulagement se lisaient sur les visages de certains d’entre eux, étant contents de leurs rendement.
Nesrine A, section Lettres, nous interpelle : «L’épreuve était à la portée et abordable pour l’élève qui a travaillé sérieusement tout au long de l’année, quoique avec la philo on ne sait jamais. On peut avoir un 7 comme on peut avoir un 11…».
Notons que 10 candidats ont pu bénéficier d’un temps supplémentaire à cause de leur problème de santé, notamment la myopie.